Jour 7 – St-Pétersbourg premier jour – 7 juin 2017
Notre grand
jour à St-Pétersbourg est enfin arrivée. Nous avons très hâte.
Pour sortir
du bateau, il faudra franchir les douanes russes (des vraies) avec de la
patience, un passeport et notre visa fourni par TJ Travel. Sans visa, pas d’entrée.
Notre visa de groupe nous forcera cependant à rester avec le guide, on ne pourrait
pas partir explorer par nous-même (l’idée ne m’est définitivement pas venue en
tête).
Puisque cette
escale est la vedette du voyage, le bateau donne la priorité à ses clients,
ceux qui ont pris des excursions avec eux, et ils sortent les premiers. Tous
les gens avec un tour privé passent en dernier (c’est nous).
On finit
par sortir et on arrive aux douanes russes. Il y a 30 guérites pour 3000
personnes. Gros bug: les ordinateurs sont en pannes. Ça nous prendra 1h45 pour faire étamper
notre visa et enfin rejoindre notre guide hors du port. Le tour, même si retardé,
finira plus tard car le bateau reste au quai. Donc, pas de soucis.
Nous sommes
15 dans notre bus. Première destination :
un arrêt sur le bord de la rivière Néva. Belle vue sur les ponts et les sphinx.
On voit notre prochaine destination, le
musée Hermitage. On s’y rend, avec un arrêt
près de la statue du tsar Alexandre
II. Notre tour privé a le privilège de nous faire entrer avant l’ouverture
générale. Fiou! On coupe des files d’attentes monstrueuses!
Ce musée
était l’ancien palais d’hiver. Gigantesque et phénoménal, il faudrait 9 ans
pour voir tous les objets que ce musée contient. Après 2 heures, je suis
saturée par l’info du guide et subjugué par la beauté de la place. Chambres magnifique,
peinture, décors et dorures et surtout
le bâtiment lui-même. Cliquer
ici pour une visite virtuelle.
« C'est le plus
grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de 60 000 pièces dans
près de 1 000 salles tandis que près de trois millions d’objets sont conservés
dans les réserves). Il s'agit de l'un des trois plus grands musées d'art du
monde aux côtés du Louvre et du Metropolitan Museum. Le musée présente, à côté
de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de
la période classique qui compte parmi les plus belles au monde. Il abrite
notamment la plus grande collection du monde de peintures, avec plus de 16 000
toiles. Parmi les œuvres exposées, figurent des peintures de maîtres hollandais
et français comme Rembrandt, Rubens, Henri Matisse et Paul Gauguin. On y trouve
également deux peintures à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que trente et une
peintures de Pablo Picasso. » - Wikipédia
Après la
visite, on se dirige dans le métro
station Nevski (voir ce vidéo
à partir de 0m50sec) . À la station, pour y descendre, il n’y a que des
escaliers roulants. Pas de marches. La descente est très très à pic et longue.
Ça descend pendant 2m30s. Les plafonds sont bas.
« Le métro
présente des caractéristiques typiques des métros de l'ancienne Union
soviétique : décoration, aspect monumental. À cause de la géologie du sous-sol
de la ville, le métro de Saint-Pétersbourg circule à très grande profondeur (80
mètres). Le métro transporte quotidiennement 3,43 millions de passagers. » - Wikipédia
Ici, les
gens commencent le boulot vers 10h00. Ils terminent vers 19h00. En été, il y a
beaucoup de soleil et une courte nuit de 2 heures. Par contre, en hiver le
soleil peut se lever vers 10h00 et se coucher vers 14h30. Peu de lumière.
Après le
métro, on va manger dans la ville de Pouchkine, petite banlieue de St-Pétersbourg,
près du palais de madame Catherine, notre prochaine destination.
Le
restaurant, supposément typique russe, est joli. Par contre la salle où nous
sommes est une salle de réception fraichement construite pour accommoder des
groupes. Très fonctionnelle. En se croirait dans une cabane à sucre russe!
Menu :
salade grecque (?!), soupe de bortsch (OK) avec gros morceaux de légumes, bœuf stroganoff
(mort depuis kek jours) et une belle boule de crème glacée à la vanille. Notre guide,
quant à elle, mange à l’écart de succulents blinis sucrés et du pain lavash. Je
salive en regardant son assiette et je prends une grande respiration en avalant
ma bouffe de prison. (Ça pourrait être pire i.e. du gruau ou du congee chinois i.e. du gruau de
riz.)
Enfin, on
va digérer le tout au palais
de Catherine! A l’intérieur, on met des couvre-chaussures pour ne pas
abimer la marqueterie faites à la main. Le
Halls des miroirs est incroyable. L’endroit laissera dans ma mémoire un
souvenir magique. La salle d’ambre est superbe. Ce palais
bat le record de tous les palais sur tous ses angles!
« En 1752,
l'impératrice Élisabeth 1ere ordonne la construction du palais. Elle veut
faire bâtir le plus beau château du monde. Élisabeth baptise sa nouvelle
demeure « palais Catherine », en l'honneur de sa mère, Catherine 1ère,
qui avait fait bâtir un petit château à cet emplacement. Le palais est inauguré
le 30 juillet 1756. Catherine II, dite la Grande, agrandit le palais existant.
La galerie d'art du palais ne comptait qu'une douzaine d'œuvres originales,
mais Catherine II envoie des ambassadeurs à travers l'Europe pour acquérir les
plus belles œuvres existantes. Bientôt, la collection impériale compte près de
quatre mille toiles. Catherine aménage des pavillons et des jardins à
l'anglaise autour du grand étang du palais.
La façade du palais
Catherine mesure plus de 300 mètres de long. La façade de couleur bleue avec
des piliers blancs est ornée de sculptures dorées.
Chaque pièce est ornée
de sculptures, de miroirs et de statuettes. Une des pièces les plus spectaculaires
du palais est la Chambre d'ambre. Le palais est le royaume par excellence de la
dorure, le jaune doré rayonnant dans toutes les pièces et les salles
principales en regorgent. D'abord l'immense salle du Trône avec ses 846 mètres
carrés occupant toutes l'aire du ressaut central, son plafond qui élargit
encore la perspective de la pièce, les dorures à profusion des fenêtres et des
miroirs. On retrouve ce goût du monumental dans l'escalier de marbre richement
décoré ou dans la salle des Tableaux et sa superbe marqueterie aux teintes
marron multicolores.’’ - Wikipédia
Durant les
visites, nous portons nos écouteurs. La guide nous parle constamment dans son micro
alors que nous circulons à notre guise dans les endroits. Fameux comme système.
On se promène
un peu à l’extérieur dans les jardins et on repart vers St-Pétersbourg pour aller
voir la place de nos amis Pierre et Paul. On fait un arrêt à une petite boutique café
car tout va bien dans notre programmation. On a le temps d’une pause. Dégustation
de vodka et café russe et achat de mon livre sur la ville. Il faut mentionner
que nous ne faisons pas de shopping dans les boutiques des musées. Ce serait
trop long car y’a trop de monde.
Enfin, on
file vers la forteresse et
cathédrale de St-Pierre et St-Paul.
« La forteresse fut le premier édifice de Saint-Pétersbourg,
construit en 1703. Historiquement, c'est le lieu de fondation de la ville en
1703. Flanquée de douze bastions à la Vauban, elle visait à protéger le
principal accès maritime de la Russie. Mais, à défaut de défendre le pays, elle
servit surtout de prison pour les opposants au régime absolutiste. La porte
Saint-Pierre, principale entrée de la forteresse, est ornée d'un aigle
bicéphale, symbole des tsars, et surmontée d'un relief représentant l'apôtre
Pierre renversant le roi Simon. Située
au centre de la forteresse, la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul fut
construite en 1712. Sa flèche dorée, haute de 120 m, est surmontée d'un ange
tenant une croix. A l'intérieur, une iconostase comprend 43 icônes magnifiques.
La collégiale renferme de nombreuses sépultures impériales, notamment celle de
Pierre le Grand et de Catherine de Russie. »
C’est très
jolie la place. Curieusement, l’église orthodoxe
est construite dans une église catholique où tous les empereurs russes y sont
enterrés.
La journée
se termine et nous passons payer notre tour Baltique au bureau de TJ Travel
(tient, leur bureau est situé dans leur boutique souvenirs… le temps que tous les
gens payent leur tours, on fait du lèche vitrine et du shopping bien sûr.
Le retour
par les douanes se fait rapidement. Ensuite, on doit passer par les boutiques
hors-taxes et je m’achète mon chapeau russe pour faire Mme Poutine à l’Halloween!
Coup de cœur
du jour pour moi : Palais de Catherine et les ailes de poulet à la thaï du pub irlandais
avec une bière Newcastle en fût.
Coup de cœur du jour pour Arnaud: le musée Hermitage.
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